Apprendre les Kanji
sans se prendre la tête

Les Kanji sont l’un des trois systèmes d’écritures du japonais (les deux autres sont les Hiragana et les Katakana).

Ce sont des idéogrammes, c’est à dire qu’ils représentent directement des choses ou des concepts, et servent à écrire de nombreux mots. 

Si l’on peut écrire tous les mots japonais phonétiquement avec des Kana, dans la réalité, la plupart des mots d’origine japonaise ou sino-japonaise s’écrivent avec des Kanji. Il faut donc pouvoir les déchiffrer pour lire à peu près tout support écrit : site internet, réseau social, sous-titre, magazine, panneau d’affichage … 

Parfois les prononciations des kanji sont indiquées en Kana au-dessus ou en-dessous (par exemple dans les livres pour enfants, sur certains mots dans les manga…on appelle cela les furigana) mais très vite on rencontre des Kanji sans prononciations associées.

Bien sûr pour parler japonais, les Kanji ne sont pas nécessaires. Mais ils aident beaucoup même si on ne s’intéresse pas à l’écrit car le japonais beaucoup d’homophones (mots qui se prononcent de la même façon). En connaissant les Kanji 橋 et 箸 qui se prononcent tous les deux “hashi”, vous saurez que le premier veut dire “pont” et le deuxième “baguette”. Utile pour s’y retrouver ! 

Aussi, le japonais est une langue qui s’écrit sans espaces entre les mots, les Kanji aident aussi énormément à fluidifier la lecture par rapport à des textes écrits en Kana. Bref, on ne peut pas trop s’en passer en réalité…

Il existe un très grand nombre de Kanji (des dizaines de milliers) mais seule une poignée est utilisée couramment. Le gouvernement Japonais a dressé une liste de 2136 kanjis d’usage courant, les jôyôkanji (常用漢字) qui correspondent à ce qu’il faut connaître pour lire à peu près n’importe quelle publication en japonais moderne. Tous les écoliers japonais apprennent ces caractères – mais bien sûr pas en un jour ou une semaine 😅 !

Pas nécessairement. Certains Kanjis, lus seuls, correspondent à des noms communs comme 人 (être humain, personne – se prononce “hito”). Mais ils peuvent être aussi utilisés dans des noms composés comme 中国人 (personne chinoise – se prononce “chûgokujin”). 

Chaque Kanji possède une ou plusieurs significations et étudier le sens des Kanji est une très bonne façon de se les approprier (c’est d’ailleurs la base de ma méthode…), pour mieux apprendre le vocabulaire associé ensuite.

Ma méthode est dotée d’un ordre d’apprentissage logique propre qui permet d’acquérir le sens de chaque composant (élément constitutif des kanji), vous permettant de déjà connaître les Kanji quand vous apprendrez le vocabulaire. 

D’autres méthodes consistent à apprendre des Kanji en même temps que le vocabulaire qu’on étudient, au fur et à mesure. Ça peut bien aider en début d’apprentissage (niveau N5 par exemple).

On peut aussi mixer les méthodes, par exemple commencer par apprendre quelques centaines de Kanji les plus usuels, puis ensuite démarrer ma méthode pour continuer jusqu’à plus de 2000 caractères. 

Il faut trouver le chemin qui vous correspond. Pour ça, je peux vous aider.

Tout dépend de vous et de vos disponibilités.  Avec un rythme de travail  très intensif (par exemple 20 caractères par jour), on peut acquérir le sens de 2000 Kanji en une centaine de jours. Si on a moins de temps, on peut viser par exemple 5 nouveaux caractères par jour, ce qui permet de faire le tour de 2200 Kanjis en moins d’un an et demi. Mais surtout, il ne faut jamais arrêter de réviser ce qu’on appris… sinon on oublie ! Heureusement il y a des techniques pour ça (je vous dis tout après).